Comme l’hirondelle annonce le printemps, le festival sonne les débuts de l’automne du 30 septembre au 1er octobre. Sur un week-end, les arts de la rue arpenteront les rues et places bisontines, comme une nouvelle promesse de légèreté.
Une programmation imprégnée de liberté
Les professionnels organisateurs de l’évènement arpentent toute l’année les festivals de rue, s’imprègnent des tendances, repèrent les artistes qu’ils invitent par la suite à arpenter le bitume bisontin sur tout un week-end. La nouvelle programmation reste imprégnée de l’identité du festival, façonnée par les arts de la rue, des arts où les « corps s’agitent et cogitent. »
Place de la Révolution, à l’Esplanade des Droits de l’homme ou à la Gare d’Eau entre autres, on vous invite à découvrir des créations purement locales et notamment :
« Robert sans travail » par la Compagnie Truelle Destin, le 1er octobre (horaire à venir).
« Les glaneurs de rêve » par la Compagnie Sous ton nez, le 1er octobre à 14H30.
« Heavy Motors » joué le vendredi et le samedi à 19h par la Société Protectrice de Petites Idées sur la place de la Révolution, spectacle à la fois drôle et burlesque, ou 50 minutes de conversation débridée sur fond de tunning.
« Le projet Laramie » par la Compagnie Jour de Fête, théâtre de textes mais mis en scène pour la rue.
Si la plupart des représentations s’offrent au public à l’air libre, certaines nécessitent une réservation au préalable, notamment celles ayant lieu sous le chapiteau de la Gare d’Eau. Vous pourrez notamment y retrouver les Sillonneuses avec le spectacle Touffe de Spleen, 1h30 de questions sur la mélancolie, le bonheur, les larmes. Tous les liens de réservations sont sur la page Facebook du festival.
Remplir l’espace
Mais l’identité du festival, c’est avant tout prendre possession de l’espace, tout en créant des zones sur-mesure. La compagnie Fléchir s’est notamment chargée d’agencer la Gare D’eau pour accueillir les enfants. Par ailleurs, la scénographie a été pensée par des plasticien(nes).
Enfin, le festival ne saurait exister sans l’aide des bénévoles et bénéficie également d’un fort appui de la Ville.