Na +Matsutake
Première partie : Na (Punk/jazz)
(Na) : élément chimique de désobéissance enthousiaste. Voilà ce que l’on retrouve dans les coups de piano troués de Monk ou la distorsion afro-hollandaise de The Ex et Getatchew Mekurya. L’Ecole de Chicago tendance libertaire et solidaire, de l’Art Ensemble à Jaimie Branch, en aura écrit des traités. Le nouveau trio de Selma Namata Doyen (batterie), Rémi Psaume (saxophones alto et baryton, effets) et Raphaël Szöllösy (Guitare baryton) en fait l’expérience et en tire quelques formules.
Matsutake : (Post-rock/Electronic/Jazz)
Peine perdue. Ne cherchez pas qui porte le chapeau sous ce nom de champignon. Matsutake a la corolle collective. Sa musique se compose et recompose à plusieurs. On pose les bases, on jamme dessus et on avise ensuite. Démocratie directe dans ses influences comme dans ses tiraillements. Pour les premières, prenez la moitié du quartet. Soit deux-tiers du Zerolex trio. Côme Rothé et Jérémy Vieille en ont rapporté cette façon organique et sensitive de composer les ambiances comme les mélodies. Mais là, les deux comparses flirtent bon teint avec l’ambiant et l’expé. Rien d’inquiétant. Ce qui est expérimenté là, c’est une forme sonore qui vous embrasse avec le plat de la main. Manuelle, la musique de Matsutake ? Oui. Par sa rythmique d’abord. Confiées à deux humains qui mettent la main à la pâte des arrangements. Anthony Pergaud, à la basse (Ici dix-sept), et Paul L’Hôte à la batterie (Osmosis) manigancent ce qu’il faut de cadre pour que le son du 4-pack avance sans trembler.
Infos pratiques :
Le 22 novembre à 21h
Tarif : 7 €