Dombrance + Romane Santarelli + Citron Sucré + Hyperactive Leslie + S8jfou + DJ Morgane

L’INA et Dombrance présentent « République électronique » le nouveau live de l’artiste qui fait rimer politique et clubbing depuis 2018 « pour une France qui danse » !

Un live audiovisuel inédit tout en archives qui retrace sur un ton décalé la rencontre entre 70 ans de musique électronique, de démocratie et de lifestyle français ! Du Général de Gaulle à Emmanuel Macron, loin des discours politiques et avec pour seuls messages, sa musique et les sonorités diverses qu’elle donne à entendre, Dombrance et l’INA livrent la bande originale illustrée de la Ve République !

Même embrasés par les feux du lendemain, tous les voyages ont un crépuscule. Et une aube, déjà radieuse, ou encore ténébreuse. C’est l’heure. L’heure où tout converge vers un point donné dans l’espace et le temps, un jour donné, à une heure donnée, dans un endroit donné. L’heure zéro. C’est là, dans les interstices où se cachent les diables, que Romane Santarelli a cherché les éléments, friables et éternels, qui construisent les grandes et petites œuvres, qui construisent ZERO EP, 5 titres nés d’un instant suspendu, quand le repli sur soi se mue en besoin vital de création.

Sorte de drum chant où l’humain et la technologie grignotent l’un sur l’autre sans perdre leur(s) âme(s), Hyperactive Leslie sculpte une transe organique, cinégénique, labyrinthique, qui s’inscrit dans les pas de Boards of Canada, Brandt Brauer Frick ou Paddy Steer. Bref de tous ceux pour qui les rythmes ne sont pas des robots, mais de petits êtres sauvages à domestiquer encore et toujours.

Citron Sucré c’est de l’electroclash aussi sombre que lumineuse, aussi « sour » que « sweet ». Chanteuse et musicienne russo-ukrainienne elle livre des performances chaotiques et habitées en jouant de l’electro punk fluo à la fois enragée et fragile.

La musique de S8jfou infuse le travail de peinture animée de Simon Lazarus depuis plusieurs années maintenant. Les deux artistes partagent une vision du monde, un attrait pour le « hors-champ », un goût pour l’ombre et la beauté de ce qui s’y construit. C’est en façonnant chaque détail mais aussi en laissant une place et un rôle aux ordinateurs que les deux artistes créent une performance immersive axée sur la contemplation, l’hallucination, le ralentissement et l’accélération du temps. L’interaction et l’aléatoire influencent subtilement la création : la musique jouée par S8jfou impacte les vidéos crées par Simon Lazarus et inversement. Les pièces se rapprochent de la peinture abstraite, à laquelle se conjugue un travail sur le rythme et le mouvement chorégraphique jusqu’à obtenir un ballet de textures hypnotiques.