Il y a maintenant 10 ans, le Frac s’installait à la Cité des arts. À l’occasion de ce 10e anniversaire, le fief d’art contemporain propose de revisiter son histoire avec l’exposition « Les figures du vide » et une édition rétrospective du 3 juin au 29 octobre.
Le temps
Besançon est la ville du temps. Or, le temps est un fil conducteur, vecteur d’inspiration pour la collection du FRAC. Petit à petit, elle s’est ouverte à des œuvres sonores, performatives et immatérielles. En 10 ans, 70 expositions furent présentées avec les œuvres de 540 artistes. De cette incroyable mémoire est née l’exposition « Les Figures du vide », rétrospective proposant de revisiter la décennie écoulée au travers d’une sélection d’œuvres de la collection déjà montrées. Elle est enrichie de nouvelles pièces, inédites en ce lieu car récemment acquises.
C’est donc un voyage dans le temps que le FRAC propose au public, qui aura l’occasion de voir les oeuvres de Ryoji Ikeda et Susanna Fritscher, celles de William Forsythe, La Ribot, celles d’Esther Ferrer, Pauline Boudry / Renate Lorenz, Anne Rochat, Georgina Starr, Robert Breer ou Abdessamad El Montassir.
Leur point commun ? Toutes ces productions abordent la question du corps, qu’il soit physique ou social, sans oublier ceux des visiteurs invités à éprouver physiquement les installations de William Forsythe et de Susanna Fritscher, ou à s’immerger dans celle d’Ikeda pour expérimenter les limites de la perception visuelle.
En dehors du vernissage de cette exposition prévu le 2 juin, plusieurs évènements viendront compléter ces propositions.
