Du 18 au 26 février à la galerie de l’Ancienne Poste, le photographe JC Polien expose 38 portraits réalisés entre 2020 et 2022 de gens illustres comme inconnus, d’artistes en tenues de scène et de bisontin.e.s immortalisé.e.s chez eux pendant le deuxième confinement.
L’illustre et l’inconnu
Est-il encore besoin de présenter JC Polien ? Enfant du rock et de la scène underground pendant 25 ans à Paris, il collabore avec Le Monde, Télérama, Rock&Folk, Libération, The Times… avant de revenir sur ses
terres bisontines et tirer les portraits d’artistes à la Rodia, à Détonation ou aux Petites Fugues.
Son étiquette de photographe rock lui colle à la peau, alors qu’il se définit comme portraitiste. D’ailleurs, ses portraits exposés ont été réalisés entre 2020 et 2022. Des dates qui sonnent comme des épitaphes dans la mémoire du monde de l’art et de la culture, marqué par l’âpre souvenir de la COVID.
De cette époque sombre, JC Polien en a tiré la lumière pour la diriger ensuite sur les gens « normaux ». Depuis quelques années, il sillonne les quartiers de la ville pour que des inconnus ouvrent leurs portes et leurs vies. Intervient alors son œil, qui décèle ce qu’un regard d’ordinaire ne voit pas. Ces compositions révèlent dans l’apparente fadeur des choses ce qu’il y a de remarquable, donnent du caractère au désuet, de la noblesse au familier.
Le samedi 18 février, à partir de 14h, vous pourrez rencontrer JC Polien, Jean-Christophe pour ceux qui le croisent et le reconnaissent, à la galerie de l’Ancienne Poste.
